Sunday 11 May 2008

Laïcité et intégration


La France est aujourd’hui, sans doute, un pays connaissant un véritable melting pot de diversité culturelle et religieuse: c’est donc un pays habité par des personnes de tous les coins du monde. Cela signifie par conséquent que dans l’éducation, des étudiants de différentes origines et confessions religieuses sont présents dans les établissements privés et publics. Avec l’absence de la laïcité, cela serait un problème énorme, puisque une religion serait avantagée : ce problème est encore majeur dans les pays n’ayant pas laïcisé leur système éducatif.

Or, nous arrivons à notre première conclusion : la laïcité résout plusieurs problèmes d’inégalité dans les sociétés multiculturelles, en plaçant tous les élèves à un niveau égal à l’égard de leurs confessions religieuses.

L’enjeu majeur de ce principe aujourd’hui est fortement lié à l’immigration : elle apporte de nouvelles cultures à l’intérieur du pays, créant notamment une minorité musulmane émergente. Depuis la décolonisation, nous avons observé une vague d’immigration d’origine principalement maghrébine, apportant dans la société française de nouveaux.

La loi de 2004 a tracé les limites de la laicité en affirmant explicitement que le port de signes religieux est interdit, mettant fin à tous malentendus éventuels, la plupart portant sur le sujet du voil : il est ainsi considéré signe religieux et non culturel comme diraient certains. Plusieurs critiques affirment que l’interdiction du port du voil porte atteinte à la liberté des individus, cependant l’application de la règle en France ne semble pas créer des problèmes (nous voyons des exemples d'autres pays.

De plus, on peut s’intéresser à l’exemple de certains pays où le port de signes religieux n’est pas réglementé : Des cas isolés d’élèves voulant porter des signes religieux en vain ont causé un sentiment d’injustice aux individus, puisque les décisions d’interdiction étaient prises personnellement par la direction des établissements et pas dans le cadre de lois nationales. Nous pouvons prendre l’exemple hypothétique de l’élève Fatima tiré du film de courte durée espagnol ‘el hiyab’ (voir video bar).

En Grèce également, un certain nombre d’élèves portant le voil ont étés récipients de remarques de la part de la direction de leurs écoles leur demandant de ne plus accéder à l’établissement vêtues de leur foulard islamique.

Nous rappelons que la Grèce est un pays où une religion d’état est présente et où les cours de religion grecque orthodoxe sont obligatoire sauf si exemptés par demande parentale. Or, un grand nombre des élèves souvent non-chrétiens sont victimes de mépris, ne faisant pas partie du cours religions : ils sont montrés du doigt.

On peut conclure de cette comparaison que la France, ayant banni la religion de ses écoles, l’a très probablement fait pour cause noble, puisque elle a permis à tous ses élèves de se voir comme égaux être humain et non partisans d’un groupe religieux. Imaginons-nous juste le résultat d’une remise en cause de la politique officielle française sur la laïcisation de l’éducation : nous seront témoins de situations pareilles à celles de certains élèves se sentant exclus, comme dans d’autres pays européens, mais dans une magnitude supérieure à cause de la taille des minorités en France.

Donc, un élève français chrétien n’a pas le droit de porter une croix apparente, un élève français juif n’a pas le droit de porter sa kippa, et une élève française musulmane ne peut pas porter son hijab dans un établissement français. Des milliers d’élèves se trouvent dans une situation de ce genre, ils peuvent ainsi se traiter d’égaux français ou habitants de la France sous les valeurs de liberté, égalité et fraternité de la République, laïque depuis sa constitution de 1958. (Nous avons pris l’exemple d’élèves de même nationalité pour renforcer l’argument sur l’intégration)


Exemple de témoignage


Dans ce témoignage très favorable à la laïcité, une personne exprime une opinion défendant le droit des élèves et des administrations des établissements à ne pas connaître l'attachement religieux de leur entourage pédagogique aux sein de l'enseignement, allant jusqu'à accuser les élèves montrant un attachement à une confession de prosélytisme.
Donc, on remarque que les symboles religieux peuvent être vus comme signes discriminateurs envers l'entourage des porteurs, en contraste avec des arguments qu'on a étudiés auparavant.

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